Fabrication française de couteaux
Coutellerie artisanale
Par couteau fixe, entendez couteau sans articulation mécanique. La lame se prolonge à l’intérieur du manche, c’est la partie appelée « soie ». Plusieurs techniques pour relier les deux éléments : encastrement, collage, matériau injecté, vis ou rivets. Si manche et lame ne font qu’un, il s’agit alors de couteau intégral. Modèle très apprécié pour l’art culinaire, car très hygiénique. Par sécurité, un couteau à lame fixe se range dans un étui ou un fourreau en cuir pour un transport et une utilisation facilités.
Né il y a quelque 25 000 ans, l’ancêtre du couteau est fait d’os, d’obsidienne ou de silex. Le célèbre biface servait déjà d’outil et d’arme. L’âge de bronze sonnera l’avènement du couteau en métal. Le fer remplace rapidement le bronze trop peu solide pour le besoin des usagers de l’époque. Au XIVe siècle, le couteau s’utilise comme fourchette. Et oui ! Ce n’est qu’au XXe siècle avec l’évolution de la métallurgie, que l’acier inoxydable s’invite à la table.
Votre couteau ne quitte pas votre plan de travail ? La lame fixe vous économisera du temps et une manipulation. Le couteau de cuisine se décline en différents formats pour éplucher les légumes, découper la viande, ou désosser les grosses pièces de bœuf. Le couteau fixe n’est pas pour autant un objet d’intérieur. Il convient aux coupes robustes et vous accompagne en forêt pour tailler les branches ou lors de vos parties de chasse. La lame est d’autant plus résistante que la tension de l’effort se décharge directement sur le manche.
Choisis pour le camping, le bushcraft, le camouflage, la pêche ou simplement pour trôner dans votre belle vitrine de collectionneur, les couteaux se déclinent aussi selon leur lame. 3 principales parties la composent : le dos (côté généralement non coupant), la pointe et le tranchant. L’émouture représente la partie la plus étroite du tranchant.
La lame à tranchant droit est la plus polyvalente, elle coupe, perforce et transperce.
La lame drop-point ou bourbonnaise perce et perfore, elle est facile à manier.
La lame tanto (similaire au katana japonais) se reconnaît par sa forme très particulière ressemblant à une lame de cutter, plus difficile à affûter.
La lame needle-point (sa finesse la compare à une aiguille) se trouve sur le couteau de combat, spécialement de self défense.
La lame yatagan, issue des sabres turcs, est recourbée et rentrante vers la pointe. À ne pas confondre avec la lame turque dont le dos se creuse au-dessus de la pointe.
Les lames clip-point et trailing-point percent et coupent dans les coins les plus exigus. Elles équipent souvent les couteaux de chasse car dépècent et dépouillent facilement les gibiers et poissons.
La lame sheepfoot ou bourbonnaise, connue pour sa forme « pied de mouton », facilite le positionnement des doigts sur le dos. Ces lames retombantes étaient utilisées par les marins qui vivaient dans la plus grande promiscuité (fin XIXe et début XXe). En effet, afin d’éviter les coups de surins, seules les lames à pointes tronquées étaient autorisées à bord des navires. Elle se classe aujourd’hui dans les lames pour couteaux de travail.
La lame serpette est sans doute la plus caractéristique des points vers le bas.
N’êtes-vous jamais resté émerveillé devant l’étal de votre boucher-charcutier préféré ? Autant d’utilisations que de lames différentes.
Le plus connu, le couteau dit de boucher, porte aussi les noms de fendeur ou couteau à cliver. Sa lame large et épaisse s’attaque aux carcasses.
Le couteau à éplucher demande une lame courte et pointue pour plus de dextérité.
Le couteau à steak nécessite une lame plus robuste qui ne se déforme pas. Gourmands, à vos marques !
À savoir que les lames courtes et dentelées servent à dépiauter tandis que les lames plus longues tranchent
Le pain appelle plutôt une lame dentée.
Outre l’utilisation que vous en ferez, quatre critères fondamentaux de qualité vous guident dans le choix de votre lame. Optimisez l’usage quotidien de vos couteaux en prenant soin de ne négliger aucun détail.
Il se juge à la dureté de l’acier. Les couteaux Morta haut de gamme proposent les aciers Sandvik, Damas RWL34/PMC27 ou l’acier carbone 90cmv8. Leur dureté oscille entre 59 et 61 Rockwell HRC. Cette mesure se calcule selon un procédé qui consiste à enfoncer une bille d’acier. On considère que 53/54 sont des normes correctes, et qu’entre 58 et 60, il s’agit de très bonne qualité.
Comprenez robustesse ou capacité de résistance. En somme, votre lame, va-t-elle se casser facilement ? Inversement proportionnelle à la dureté de l’acier, sa résistance dépend aussi de sa forme et de son épaisseur. Couper sans briser la lame : un art ou un simple bon choix des matériaux ? Avez-vous un avis tranché sur la question ?
On parle là du caractère inox de la lame. Il est indispensable en cuisine, et dans certains métiers comme les marins-pêcheurs pour qui le contact avec l’eau est quasi permanent. La rouille serait-elle l’ennemie numéro 1 du coutelier ?
Le procédé utilisé joue sur la dureté de la lame.
Très simplement. Un chiffon légèrement mouillé à l’eau savonneuse nettoie la lame inox. Fabriqués à partir de bois naturel, les manches faits main des couteaux Morta, quant à eux, ne s’entretiennent qu’avec un linge doux et sec. Pourquoi ? Car, après avoir passé 5 000 ans en terrain humide, le Morta préfère désormais rester loin de l’eau. On le comprend. Nourri à l’huile végétale en atelier, il est déjà protégé et se patine à votre main au fil de l’usage.
Facilitez-vous la vie et choisissez l’acier pour un aiguisage rapide. L’atelier JHP vous conseille selon votre besoin. Vous ne couperez pas à une chouette conversation entre amateurs de fines et belles lames. Allez, on vous dévoile tout de même un secret. Rien de mieux qu’une pierre naturelle ou un fusil. Vous les retrouverez dans les accessoires.
Pour la sécurité, choisissez un étui en cuir horizontal ou vertical pour fixer à la ceinture, ou à poser sur le plan de travail.
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Le couteau de chef, la gamme « must » de repas dignes de ce nom. Fier représentant des couteaux d’office, il tient la première place des ustensiles de cuisine et offre polyvalence, hygiène et praticité.
Alliance du couteau de chef et de la lame Damas ! What else ? Quand l’art culinaire et la coutellerie rencontrent la beauté et la couleur de l’acier damassé, le chef cuisinier tranche, coupe et découpe, taille et dépèce tout en élégance et efficacité. Préférez-vous le noir du moiré Damas ou le noir du Morta ?
Son caractère compact fait de ce couteau Damas à lame fixe un robuste poignard, compagnon idéal pour la cuisine, la chasse, le camouflage ou la cueillette. Avis au gibier et branches gênantes, sa lame tranchante n’a d’égale que la beauté de son manche en bois. Plus petit que ses collègues, il rentre dans la poche de n’importe quel aventurier. Son étui s’accroche à la ceinture pour une tactique de dégainage encore plus rapide. Vous voulez tester ?
Sa grande lame répond fièrement au manche ergonomique. Choc des savoir-faire ancestraux et des couteaux régionaux. Le Morta briéron se marie avec la lame de Damas. Couteau multifonction ? Multiculturel plutôt ! Couteau tactique aussi. D’autres idées ?
Sa forme compacte vous donne envie de l’emporter partout et vous garantit une excellente prise en main. Également efficace à l’intérieur, il s’attaque aux légumes, viandes ou poissons sans la moindre hésitation. Ne le sous-estimez pas, il fait aussi le job pour le bricolage, le bivouac et tous travaux du quotidien. Un couteau si compact et pratique qu’il aurait presque les avantages d’un couteau de poche. Sa lame forgée en acier carbone lui donne un caractère bien trempé.
La longueur du tranchant (12 cm) fait de lui l’aîné des couteaux grande lame, forgés de la gamme fixe (longueur totale : 23,5 cm). Acéré comme un rasoir, il convient moins au camouflage qu’à la chasse ou la pêche. Son manche parfaitement conçu le rend aussi maniable et ergonomique qu’un petit couteau pliant.
Notre artisan coutelier vous présente les gammes de couteaux fixes ou pliants. Et s’il ne fait pas de couteaux de plongée, les couteaux Morta sont de véritables couteaux de combat aux yeux des saucissons sauvages qui croisent leurs routes.
Mais avant tout, il fabrique un objet ancestral, artisanal, hors-norme, orné d’incrustations d’ivoire de mammouth ou d’un liseré bleu en fibre vulcanisée pour un cadeau personnalisé et haut de gamme.
Vous en voulez plus ? Vous avez raison ! Optez pour une gravure de votre choix.
À ranger avec le matériel de survie. C’est bien ça : dans le panier à pique-nique entre le saucisson, le bon vin et la planche à découper. Le prix ? Direction, la boutique !