Pas besoin de danger nucléaire ou d’incendie pour justifier un sac de survie complet. Un dégât des eaux, une grosse panne de courant ou une envie subite de randonnée bushcraft suffisent à déclencher l’urgence. Dans ces moments-là, partir vite, c’est bien. Partir équipé, c’est mieux. Que glisser dans son sac pour rester autonome et affronter le monde en parfait survivaliste ? Outre un bon saucisson, voici quelques essentiels d’hydratation, d’hygiène et d’outillage pour vivre en outdoor : une couverture, vos papiers, un couteau, etc. Parcourez cet article, composez votre bug out bag et rassurez-vous. En cas d’alerte, vous êtes prêt… à fuir.
Pourquoi composer un sac de survie ?
Une urgence : inondation, incendie ou envie pressante et incontrôlable de vacances, vous devez vous tenir prêt. En situation de panique, quitter le domicile sans oublier les essentiels est compliqué. Ce sont nos émotions qui guident nos actes réflexes et non notre logique. C’est pourquoi anticiper son kit de survie ou bug out bag (BOB) rassure et évite des désagréments.
Départs de feu, tremblement de terre, risques d’attentats ou d’éboulement sont des situations extrêmes. Un sac prêt à partir répond aussi aux demandes d’évacuation par précaution. Pas besoin de guerre pour se tenir prêt.
À noter que les autorités réclament parfois à la population de simplement rester confinée chez elle. C’est le cas lors de violentes tempêtes, de fuite chimique d’une usine Seveso ou de rejet radioactif d’une centrale nucléaire. Dans ce cas, le sac pallie un manque de réserves (nourriture, médicaments, hygiène).
Comment bien choisir son sac ?
Les critères techniques à ne pas négliger
Poids, taille, couleur, tout prend une importance tactique dans les situations d’urgence. Voici quelques conseils pour choisir votre sac et évacuer les lieux en cas de catastrophe et en toute sécurité.
- Qualité et résistance. Un sac qui supporte 20 kg et contient 30 litres de matériel est déjà très bien. Les sacs de randonnée, par exemple, sont légers mais se déchirent facilement.
💡 Respectez le ratio de 25% du poids du porteur.
- Une conception dorsale renforcée et ventilée.
- Des bretelles et sangles de serrage larges et rembourrées pour plus de confort. La ceinture abdominale répartit la charge.
- Imperméable aux intempéries, 100% waterproof et étanche.
- Ignifugé en cas d’incendie.
- Organisé avec des compartiments tactiques pour la rapidité et la praticité, évitez les fourre-tout.
- Pensez aux roulettes (selon le mode d’évacuation prévu).
Autres éléments à considérer selon votre situation
- Partez-vous à pied ou en voiture ? Si vous utilisez un véhicule, répartissez la charge entre le coffre et le sac.
- Voyagez-vous avec un bébé ? Dans ce cas, pensez à joindre biberon, tétine, lait, couches et changes.
- Prévoyez-vous un hébergement fermé ou souhaitez-vous vivre en pleine nature ? Inutile de vous munir d’une tente pour dormir en famille.
Les indispensables pour un sac de survie complet : check-list
Répartissez les essentiels dans votre sac compartimenté selon les différents modules : administratif, vivres, hydratation, éclairage et feu, abri, vêtements, outils, santé, hygiène et communication. Que mettre dans le kit d’urgence ? Voici une liste (non exhaustive), mais déjà bien complète.
- Préparer la pochette administrative
Elle contient : vos papiers d’identité, carte vitale, argent liquide, double de clés du domicile et des éventuels véhicules ou points de chute, bloc et crayon. Listez les numéros de téléphone importants :
- votre mutuelle santé ;
- votre assurance avec vos références de contrat et d’identification ;
- la police (17), les pompiers SDIS (18), SAMU (15), le numéro d’urgence européen (112 et 114 pour les personnes malentendantes), d’urgences en outremer (196), d’urgences aéronautiques (191) ;
- consulat si vous partez à l’étranger. Le service Ariane vous alerte en cas de crise.
Ajoutez votre éventuelle ordonnance, votre smartphone avec son chargeur et sa batterie externe.
Informez-vous des lieux de rassemblement et identifiez les personnes vulnérables qui résident autour de vous pour les secourir rapidement.
- Remplir le compartiment santé et hygiène
Il contient le double de votre paire de lunettes, votre traitement médicamenteux, une trousse de premiers secours (pansement, bandage, désinfectant, antihistaminique, compresse, antidouleur), couverture de survie, gel hydroalcoolique, papier toilette, sac poubelle, dentifrice et brosse à dents.
- Rassembler le module outil
Il prévoit un couteau à lame fixe, un couteau pliant, cordage, boussole, lampe torche et/ou frontale, briquet ou autre allume-feu, sifflet. Ajoutez une radio avec piles pour rester informé des zones sinistrées et des actions de secours prises par les pouvoirs publics ou les pompiers.
- Prévoir les vivres et l’hydratation
La nourriture (non périssable ou longue conservation) et le nécessaire d’hydratation se rangent idéalement dans une pochette isotherme : ration de survie, barre énergétique, fruits secs, rations d’eau, gourde, mug, pastilles filtrantes ou filtre à eau.
- Organiser le couchage
Si vous prévoyez de vivre en extérieur, ajoutez un poncho de pluie, un sac de couchage, une bâche et une tente compacte.
- Choisir les vêtements adaptés
Glissez un change complet, gants, bonnet chaud ou casquette légère, tour de cou, chaussures de marche.
6 erreurs fréquentes dans la composition d’un kit de survie
Vous avez listé vos besoins, acheté vos produits et pourtant… Découvrez pourquoi un départ précipité chez les plus prévoyants se transforme en mauvaise expérience.
- Trop charger son sac inutilement. À trop vouloir bien faire, on prévoit trop de choses et on peine à le porter.
- Oublier l’essentiel. Dans la précipitation, le cerveau limbique s’attache à des objets émotionnels tels que des photos ou de la nourriture. Les papiers d’identité, le carnet de famille ou les passeports sont alors oubliés.
- Ne pas tester le matériel. Acheter neuf ne prémunit pas contre les défauts de fabrication. Vérifiez bien que tout fonctionne. C’est pas lorsqu’on a besoin d’allumer un feu qu’il faut faire le constat de son incapacité à utiliser une pierre à feu.
- Choisir du matériel bas de gamme. Certes, le budget importe. Cependant, en cas d’urgence vitale, mieux vaut compter sur la qualité.
- Ne pas le mettre à jour. Si votre sac est prêt, pensez à contrôler les dates de péremption (nourriture, médicaments, etc.). Adaptez le matériel à la saison. Inutile de vous charger de couvertures en été ou de crème solaire en hiver.
- Ne pas s’entraîner aux situations extrêmes. Les adeptes de Koh Lanta l’ont compris : faire du feu ou pêcher à la main demande quelques séances avant d’atteindre la parfaite efficacité.
Autres consignes de dernière minute.
Fermez les arrivées d’eau, de gaz et coupez l’électricité pour sécuriser votre habitation.
Fermez les fenêtres, les volets et les portes à clé.
Placez votre sac prêt dans un endroit sec, à l’abri de la chaleur et facile d’accès.
Un sac de survie sans un bon couteau ne serait pas complet
Imaginez-vous en forêt. Vos jambes vous rappellent douloureusement les 30 km qui vous séparent de votre lieu de départ. Votre dos est en compote et vous mourrez de faim. Pas grave, quelques morceaux de bois à trouver et un bon feu vous réconfortera tout en réchauffant votre ration de survie. Oui, mais voilà, votre lame se tord, l’acier s’émousse, le manche cède. Et vous vous retrouvez seul face au froid, à la nuit et à votre estomac qui crie famine. Ce n’était peut-être pas l’image que vous vous faisiez du survivalisme ou du bushcraft.
En outdoor, il faut plus que jamais pouvoir compter sur un couteau de qualité. Une lame au tranchant fiable, un manche résistant et confortable, car la corvée n’est pas de tout repos.
Quel couteau de poche choisir pour son sac de survie ?
Prévoyez un couteau de survie pliant pour éviter l’ouverture du sac tout au long de la journée. Choisissez-le adapté à la taille de votre main et d’un poids raisonnable pour le porter plusieurs heures d’affilée, compact et léger.
Sur le chemin, il vous sert à :
🔪 cueillir des fruits ou des champignons et préparer la nourriture ;
🔪 couper des branchages gênants ;
🔪 ouvrir un emballage (il remplace l’ouvre-boîte).
😉 Nos coups de cœur de coutelier
La conception compacte et le mécanisme de verrouillage du Morta Pompe arrière vous garantissent efficacité et sécurité en toute circonstance. Il existe avec une lame brute de forge ou en acier Damas. Notre dernier-né de la collection, le Paint it black propose une lame noircie par un revêtement céramique pour un rendu encore plus racé.
Le fourreau (horizontal ou vertical) pour couteau pliant se clipse à la ceinture (si les poches de jeans sont déjà pleines ou pour celles et ceux qui n’auraient pas de poche du tout).
Pourquoi glisser un couteau fixe dans le bug out bag ?
Un bon couteau fixe vous sera utile pour :
🔪 fendre le bois, allumer le feu, creuser dans le sol pour les braises ;
🔪 construire un abri de fortune ;
🔪 découper le poisson pêché à l’instant ;
🔪 trancher le fromage, car on peut être prévoyant et gourmand (non mais !).
Pensez au fourreau pour plus de sécurité. L’étui protège le fil de la lame et les doigts.
Encore plus pratique : certains modèles s’attachent à la ceinture.
😉 Nos coups de cœur de coutelier pour faire face à tous les imprévus
Le Morta EDC (every day carry), efficace et compact, remplit parfaitement toutes ces fonctions avec sa lame forgée en acier 90mcv8.
La lame courte et puissante du Morta Trappeur adore les conditions extrêmes et le bushcraft.
Et maintenant, à vous de composer votre sac de survie complet. Un kit de survie bien pensé, c’est un peu comme une promesse silencieuse : celle de ne faire confiance qu’à soi-même. Et quand chaque outil compte, mieux vaut miser sur ce qui dure. Nos couteaux artisanaux Morta, conçus pour les amoureux de la nature et de la survie en milieu sauvage, sont taillés pour affronter l’imprévu en urgence et en toute tranquillité.
Nos sources :
Article rédigé par la plume affûtée de Christelle Lorant.🪶
Les questions clés de l’article
Pourquoi devrait-on préparer un kit de survie même sans catastrophe imminente ?
Pas besoin d’apocalypse pour justifier un sac de survie ! Un dégât des eaux ou une panne électrique prolongée peuvent nécessiter une évacuation rapide. En situation d’urgence, nos émotions prennent le dessus sur notre logique et on emporte des objets sentimentaux plutôt que pratiques.
Un kit d’urgence préparé à l’avance évite cette erreur. Il répond aux évacuations préventives lors d’incendies ou d’inondations, mais aussi aux confinements imposés lors de tempêtes ou incidents industriels. Véritable bouclier psychologique, le bug out bag vous donne cette tranquillité d’esprit : quoi qu’il arrive, vous êtes prêt à affronter les premières heures critiques avec méthode plutôt qu’avec panique.
Comment choisir le sac idéal pour son kit de survie ?
Un bon sac de survie doit supporter au moins 20kg avec une capacité de 30 litres. Veuillez aussi respecter la règle des 25% : votre sac ne doit pas dépasser un quart de votre poids corporel pour rester portable en situation de stress. Optez pour une conception dorsale renforcée, des bretelles rembourrées et une ceinture abdominale qui répartit la charge.
L’imperméabilité est cruciale : choisissez un sac 100% étanche et ignifugé pour résister aux intempéries et étincelles en cas de catastrophe. Préférez un modèle avec des compartiments tactiques bien organisés, pas de fourre-tout où vous perdriez un temps précieux à chercher votre équipement.
Enfin, adaptez votre kit de survie à votre situation : évacuation en véhicule, présence d’enfants en bas âge, ou intention de vivre en pleine nature. Ces détails peuvent sembler mineurs, mais feront toute la différence en situation d’urgence en plein air.
Quels éléments essentiels doit contenir un sac de survie complet pour 72 heures d'autonomie ?
Un sac de survie complet s’organise en modules fonctionnels pour couvrir vos besoins pendant 72 heures, durée standard avant l’arrivée potentielle des secours. Le module administratif réunit papiers d’identité, argent liquide, doubles de clés et coordonnées importantes (numéros d’urgence).
Pour la santé : une paire de lunettes de rechange, vos médicaments, un kit de premiers secours (pansements, bandages, désinfectant, antidouleurs) et une couverture de survie. Le module outil comprend couteau à lame fixe, couteau pliant compact et léger, cordage, boussole, lampe frontale et dispositif pour allumer un feu.
Pour l’alimentation : rations à longue conservation, barres énergétiques, eau et moyens de purification. Si vous prévoyez des activités en plein air prolongées, ajoutez poncho imperméable, sac de couchage et abri léger. Complétez avec un change adapté à la saison.
Cette organisation méthodique vous fournit les ressources nécessaires pour assurer votre sécurité en toute autonomie.
Pourquoi un couteau de qualité est-il indispensable dans tout kit de survie ?
En milieu sauvage, votre couteau de survie devient votre allié le plus vital. Une lame qui plie, s’émousse ou se brise vous laisse littéralement démuni face aux éléments. Un couteau à lame fixe fiable vous permet de préparer de la nourriture, construire un abri, allumer un feu et accomplir toutes les tâches essentielles à votre sécurité.
Idéalement, emportez deux modèles complémentaires : un couteau pliant compact et léger pour les tâches précises (cueillette, petites coupes) et un modèle à lame fixe robuste en acier de qualité pour les travaux exigeants. Pour cela, nous vous recommandons le Morta EDC avec sa lame forgée en 90mcv8 et le Trappeur, particulièrement adapté aux conditions extrêmes, sont des choix parfaits pour faire face aux imprévus en pleine nature.
N’oubliez pas leur fourreau, une protection indispensable tant pour la lame que pour vos doigts lors des activités en plein air. Un investissement dans un couteau de qualité n’est pas un luxe mais une nécessité pour assurer votre sécurité.